Le divorce est une décision très difficile à prendre pour les couples mariés. Qu’ils aient des enfants ou non, cette décision entraîne d’énormes conséquences aussi psychologiques que financières sur leur mode de vie. Entre la rupture elle-même et les conséquences qu’elle engendre, la dernière est la plus difficile à surmonter par les ex-conjoints. Quels sont les impacts financiers que peut engendrer un divorce ? Comment les deux partenaires peuvent s’organiser pour rembourser les dettes conjointes, répartir les actifs et les propriétés, verser les pensions alimentaires et prestations compensatoires ou partager le revenu et les avantages fiscaux ?
Le versement de la pension alimentaire
Lorsque le couple a des enfants, le parent à qui revient, la garde des enfants prend en partie les dépenses financières à sa charge. Dans ce cas, le versement de la pension alimentaire est attribué à l’autre partie, selon droitenligne.fr. Même dans le cas d’une garde alternée, il peut arriver que la pension alimentaire soit obligatoire pour l’une des deux parties. Il peut s’agir d’une somme forfaitaire ou d’un montant régulier qui sera versé chaque mois.
Le montant de la pension alimentaire est défini en fonction des besoins essentiels du parent qui reçoit les frais et sa capacité à prendre en charge les dépenses financières liées aux enfants et à son propre bien-être.
Le remboursement des dettes conjointes
Quelles que soient les circonstances du divorce, les deux parties doivent s’acquitter des dettes qu’ils ont accumulées pendant leur mariage. En effet, le divorce ne dissout pas les termes d’acquisition des dettes et ne soustrait aucune des deux parties au remboursement. Cependant, il peut arriver que l’une des parties soit désignée pour solder les dettes. Tout dépendra des termes du contrat d’acquisition des dettes et de la législation de leur pays de résidence.
La prestation compensatoire
En raison de la baisse de niveau de vie que pourrait subir le moins aisé du couple, il peut demander à la partie adverse l’attribution d’une prestation compensatoire comme dédommagement. Ce montant est indépendant des frais de la pension alimentaire utile pour couvrir les besoins essentiels des enfants.
Les époux peuvent s’entendre pour fixer le montant de la prestation en cas de divorce par consentement mutuel. Au cas contraire, c’est au juge d’en décider.
Le partage des actifs et des propriétés acquis pendant le mariage
Ce partage concerne toutes les propriétés acquises pendant le mariage à savoir la maison où résidait le couple, les voitures, et même les animaux domestiques. Tout ceci est partagé à parts égales entre les deux parties sans distinction aucune.
Le partage des revenus et autres avantages fiscaux
C’est le volet qui donne souvent du fil à retordre aux couples en cas de divorce. Selon les dispositions légales prévues par la législation locale, les revenus et avantages fiscaux accumulés tout au long du mariage seront partagés équitablement entre les ex-conjoints.
Enfin, il est nécessaire pour les couples de demander conseil auprès des professionnels du droit civil en cas de séparation. Quelle que soit la cause du divorce, les ex-conjoints gagneront beaucoup à s’informer sur leurs droits et leurs obligations vis-à-vis de l’autre.